1. |
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Dans les ruelles de Montréal
Je marche sur un fil, aucun bruit dans ma ville
Seulement les enfants qui pédalent
Dans le dédale
Dans les ruelles de Montréal
Peuplent ma forêt boréale
Des lianes en cordes à linges, d’élégants chats sauvages
Il n’y a pas de marins qui chantent,
Juste les cigales
Dans les ruelles de Montréal
Dans les ruelles de Montréal
Adieu palais royal, farewell place de l’étoile
Belleville et floréal, goodbye Châtelet-les-Halles
Adieu mon idéal, mon amour en finale
Dans les ruelles de Montréal
Je marche sur un fil, aucun bruit dans ma ville
Seulement mes souvenirs qui pédalent
Dans le dédale
Dans les ruelles de Montréal
Dans les ruelles de Montréal
Adieu palais royal, farewell place de l’étoile
Belleville et floréal, goodbye Châtelet-les-Halles
Adieu mon idéal, mon amour en finale
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2. |
Je sais
04:48
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Je sais que tu penses
Je sais que tu penses à moi
Lorsque l’absence boomerangue sur ta peau
Que la lâcheté te revient en écho
Quand l’amour…
C’est quand, l’amour ?
Tenant la distance,
Ici, en silence, je vois
Les lignes de ton corps qui font défaut
Si je criais, entendrais-tu mes mots ?
Et l’amour…
C’est quand l’amour ?
La valse des feuilles mortes me rappelle
La photo d’un réveil
J’avais oublié le soleil
De Septembre au réveil
Narcisse ou Constance ?
Je veux que tu penses à moi
Lorsque les heures endeuillées prendront l’eau
Que les torrents effaceront le tableau
Et l’amour…
C’est con l’amour
La valse des feuilles mortes me rappelle
La photo d’un réveil
J’avais oublié le soleil
De Septembre au réveil
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3. |
Prédateurs
04:11
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Aujourd’hui la pluie détrempe mon visage
Puisque mon cœur explose, c’est de peine et de rage
Que j’aimerais me lever et me tenir debout
Imposer ma hauteur, mais je parle à genoux
Tu sais, je veux te dire ce qu’il y a dans mes yeux
Depuis longtemps tu sais, la forêt a pris feu
Et ma voix tremble alors
De dédain et d’effroi
Mes idéaux me noient
Me cisaillent le corps
Regarde autour de nous il ne se passe rien
Ceux qu’on croyait plus forts tombent tous un par un
Dans la pauvre tiédeur, dans l’ennui confortable,
J’ai peur, j’ai si peur que ça soit inévitable
Le temps passe si vite comme un chant de sirène
Il cherche à me convaincre que ça ne vaut plus la peine
Et ma voix tremble alors
De dédain et d’effroi
Mes idéaux me noient
Me cisaillent le corps
Mais au fond de ma gorge c’est l’urgence qui mord
Dans mes veines fusionnent le sang le bronze et l’or
Regarde autour de nous, il ne se passe rien
Ceux qu’on croyait vivants ternissent un par un
Ils fuient cette douleur comme je la cultive
Dans l’espoir qu’elle éclose en une force vive
Rappelle-toi l’été, les soleils prédateurs,
Sens-tu dans tes organes la rage et la chaleur ?
Ça suffit mais regarde, souris moi, prends ma bouche
Souviens-toi et sublime tout ce que tu touches
L’impatience, amour, est la seule ennemie
À cesser de chercher on finit par tout perdre
L’impatience, amour, est la seule ennemie
A trop vouloir gagner on finit par tout perdre
Et ma voix tremble alors
De dédain et d’effroi
Mes idéaux me noient
Me cisaillent le corps
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4. |
Le mur
03:49
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En détaillant le mur
En détaillant le vide
Ma peau se fait livide
Pour tenter d’être sure
Mourir pour un temps
Peut-être m’endormir
Faire taire le souvenir
Estomper l’entêtement
A travers les persiennes
La clameur des vivants
Me rappelle le temps
De nos amours anciennes
Je m’habitue le soir
Aux pas dans l’arrière-cour
Qui imitent ton retour
Sursautant sans y croire
En détaillant le mur
J’attends que les larmes viennent
Je plongerai sans bruit
La force me quittera
Et je ne fuirai pas
Je perdrai mes amis
Peu à peu, un à un,
Et leur joie dérisoire
Rendra mes nuits plus noires
Et mes yeux plus lointains
J’irai voir tout au fond
Ce que cachent les ombres
Je plierai sous leur nombre
J’en ferai ma maison
En détaillant le mur
J’attends que les larmes viennent
Je rangerai chaque pièce
De l’édifice immense
Et viendra le silence
Je t’en fais la promesse
Je sauverai la fleur
Et la mince lumière
Filtrant les murs de pierre
Je tuerai la douleur
Ne te retourne pas
Le doute est l’adversaire
Plus rien ne vivra derrière
Quand la peur se taira
Alors seras-tu la ?
Nos pas sauront-ils faire
Jusqu’au bout du désert
Un parallèle convoi ?
En détaillant le mur
J’attends que les larmes viennent
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5. |
Paradis perdus
04:42
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La caresse du temps
Etait douce à vingt ans
Et se change en morsure
Les plumes du cygne blanc
Noircissent au fil des ans
Comme un compte à rebours
Jeune homme, ici on meurt,
La route n’est qu’embuches
Et la chair nous fourvoie
Jeune homme…
Nos ongles se salissent
À gratter l’idéal
L’idéal …
L’idéal nous habite
Nous sommes animaux
Puissants mais solitaires
Le temps n’est plus au bal
Des détours stériles
Des brulantes luxures
La caresse du temps
Si douce à nos vingt ans
Se transforme en morsure
Lentement.
Ceux qui s’y laissent prendre
Aveuglés pour un temps
Retombent sur l’asphalte
Il faut écrire encore
Il faut encore chercher
Il faut être plus fort
Nous n’avons plus le temps
Je vous aimerai, jeune homme
Sur une feuille blanche
Et au delà des nues
Mais ne laisserai pas
Vos mains me refaire croire
Aux paradis perdus
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6. |
Paris
03:08
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Je me souviens de toi et je souris
Je crois j'ai déjà oublié
Tes beaux yeux gris me couvrent de mépris
Je t'aime autant que je te hais
Je vais revenir dans tes bras
Tu le sais, tu le vois, je sombre
Je suis peut-être un peu déjà là
Je voudrais pleurer tes décombres
Je me souviens de toi et je souris
Souviens-toi les soleils de mai
Les contrejours silencieux et l'ennui
De toi je ne sais plus que penser
Je vais rester là, indécise
Sous les avions qui vont et viennent
Dans mon coeur la lumière se tamise
Je crois que je n'ai plus de peine
Pourtant j'ai passé tant de nuits
A tourbillonner dans tes folies
Prisonnière de ta jeunesse ravageuse
Je me souviens de toi et je souris
Tu es loin comme un premier amour
Celui que l'on n'a pas vraiment choisi
Mais que l'on aimera toujours
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